Hi!

I am a New Zealand based freelance translator. My language pair is French-English.

I provide services in translation, editing and proofreading in ENGLISH and FRENCH for literary, academic and promotional documents.

The bulk of my experience is in translating literature and academic writings, from English into French. I have a good knowledge of the history and cultures of the South Pacific and a keen interest in New Zealand culture and literature.

My husband is a sculptor and I translated into French two illustrated instruction manuals he wrote: one about bronze sculpture and the other about bodycasting.

Finally, I am a trained linguist (MA, University of Auckland) and can translate articles on linguistics and languages, preferably from French into English.


Cher lecteur,

traductrice indépendante néozélandaise et de langue maternelle française, je travaille en français et en anglais.

je propose des services de traduction, relecture et révision en FRANCAIS et ANGLAIS pour vos documents littéraires, universitaires, techniques et promotionnels.

Mon domaine d'expérience est dans la traduction d'écrits littéraires et universitaires, de l'anglais vers le français. J'ai une bonne connaissance de l'histoire et des cultures du Pacifique Sud et un intérêt tout particulier pour la culture et la littérature néozélandaises.

J'ai également traduit de l'anglais vers le français deux guides d'instructions illustrés écrits par mon mari sculpteur: un guide sur la sculpture du bronze et un autre sur le moulage corporel.

Enfin, j'ai un Master en linguistique (Université d'Auckland, Nouvelle Zélande) et peut traduire vers l'anglais vos articles de linguistique pour les revues académiques anglophones.


Saturday, 27 December 2014

Ateliers de désintoxication du langage

Un court interview de Franck Lepage sur l'abrasement du négatif de termes idéologiques tels que capitalisme; et qui nous fait réfléchir à son pendant, la péjoration, voire la  disparition pure et simple, de termes tels que conflit de classe, exploitation et socialisme:
France Culture - Franck Lepage

Cinq videos des ateliers:
1/52/53/54/55/5


Saturday, 24 August 2013

Translation of an article from the (New Zealand) National Business Review (22/8/2013)

Le parlement a passé la loi sur la surveillance nationale (GCSB)  et l’attention se tourne maintenant sur la législation d’interception des compagnies téléphoniques, et son retournement protectionniste. 
Traduit de l'anglais. L'article original  est paru dans le (New Zealand) National Business Review du 22/8/2013 et est accessible ici: http://www.nbr.co.nz/article/raw-data-third-reading-speech-gcsb-legislation-john-keys-speech-ck-144709
La descente de police bâclée sur la propriété de Kim Dotcom a mis en évidence l’illégalité de la surveillance interne dans notre pays.  Mais malgré la campagne publique menée par le géant Allemand, paradoxalement, cette affaire n’aura abouti qu’à un durcissement de notre législation sur la surveillance.  
Le projet de loi GCSB, qui permet au Government Communications Security Bureau d’épauler les agences internes en espionnant des citoyens néozélandais, vient en effet d’être accepté.  
Le vote de 61 contre 59 voix, comme attendu, a bénéficié de l’appui du parti National, de John Banks pour Act et de Peter Dunne pour United Future[1].
Russel Norman, à la tête du Green Party[2], a immédiatement promis que cette loi serait révoquée si une coalition  Green-Labour prenait le pouvoir l’an prochain. 
Maintenant que cette loi est passée, l’attention se tourne  vers  un autre projet de loi, qui fait pendant au GCSB : le Telecommunication (Interception Capability and Security) Bill [3] (TICS).
Lorsque celle-ci est présentée au parlement, les opposants à cette autre loi sur la surveillance risquent de se retrouver confrontés à une lassitude grandissante. 
Pourtant cette législation présente deux retournements de situation fort intéressants.
D’abord, une clause permet au Ministre ICT[4] d’exiger des fournisseurs de service (tels Apple pour iMessage, , Microsoft pour Skype et Google pour Chat, Talk etc) de faire en sorte que les communications sur leurs services puissent être interceptées. Apple et Google ont fait des soumissions à l’encontre de cette législation. Vont-ils renforcer leur opposition lorsque TICS sera présenté au Parlement – en particulier après la révélation de Vikram Kumar[5] qu’ils seraient également tenus de laisser accès au GCSB à leur données, tout ordre de le faire  devant rester secret? Et serait-il possible que Apple, Microsoft, Google ou Facebook prennent alors la décision de ne plus offrir leurs services en Nouvelle Zélande?
Deuxièmement, d’après certains ce projet de loi présente un élément de protectionnisme similaire à celui adopté par le gouvernement des Etats Unis.
Il a toujours été exigé des sociétés de téléphones que leurs réseaux puissent être interceptés. Mais TICS va beaucoup plus loin en attribuant au gouvernement un rôle de décision sur l’amélioration de l’architecture de réseaux, ainsi que sur  le choix des fournisseurs de matériel nécessaire a ces améliorations. 
L’objet de controverse est ici bien évidemment la marque chinoise Huawei, dont divers membres du congrès des
Huawei on New Zealand Telecom
Etats-Unis ont insinué qu’elle espionnait pour la Chine. En Australie, Huawei est d’ailleurs exclus du marché d’offres pour ce qui concerne le National Broadband Network[6]
Des cyniques ont voulu voir  un élément de protectionnisme derrière le harassement continuel de Huawei par le congrès des Etats-Unis (la  société chinoise a réitéré ses demandes auprès de ses détracteurs de donner des preuves de ce qu’ils avancent). Une chose est sûre:  les compagnies technologiques des Etats-Unis bénéficient de cette interdiction de fait de Huawei.
La législation des projets de lois GCSB et TICS offrent un très grand rapprochement de ce qui se fait aux Etats-Unis. La Nouvelle Zélande fait partie du réseau Five Eyes (‘Cinq Yeux’); avec des services internet hébergés par les Etats-Unis, bien peu de communications électroniques restent sur le sol national, et lorsque Russel Norman lui a  demandé  si le GCSB était financé par les Etats-Unis,  John Key[7] a refusé de répondre.
Là où les choses se compliquent c’est que Huawei est déjà très bien implanté en Nouvelle Zélande, où il est le partenaire réseau principal de 2degrees et un partenaire de Telecom pour l’amélioration de son réseau portable 4G. Il a également des contrats avec Vodafone, Chorus, Ultrafast Fibre et Enable Networks. Plusieurs éléments du déploiement de l’Ultrafast Broadband (UFB) utilisent fibre et  électronique Huawei ainsi que sa gestion de services.
Avant que la controverse de Kim Dotcom ne voit le jour et que ces projets de loi ne soient introduits, John Key avaient correctement identifié que la société Huawei offrait l’option la plus rentable pour le UFB. Et elle  l’est effectivement, directement ou en aidant à rendre les offres plus compétitives.  
Et donc, si les Etats-Unis essaient de faire pression sur la Nouvelle Zélande on court le risque de se trouver dans une position très désagréable. Il est hors de question pour nos compagnies téléphoniques de payer plus cher leur matériel.   
Cependant, à moins que les services tels  Google et Microsoft menacent réellement de couper la Nouvelle Zélande de leurs services, je ne vois pas comment le débat sur le TICS va progresser (et à mon avis ils ne le feront pas, car ils se trouveront de plus en plus dans un contexte législatif similaire un peu partout dans le monde et ne voudront pas créer un précèdent).
Une série de meetings en opposition au projet de loi du GCSB a mobilisé un nombre impressionnant de personnes, mais généralement  les problèmes de droit  de protection de la vie privée ne trouvent pas beaucoup d’écho chez les néozélandais. Beaucoup d’entre eux n’aiment pas l’idée de la collecte massive de métadonnées, mais seulement vaguement. Pour beaucoup ce n’est pas quelque chose qui les fera changer leur vote aux prochaines élections.  Et une minorité de critiques de droite qui ont pourtant clairement expliqué leur opposition à la législation du GCSB a cependant échoué à faire changer  les votes décisifs de John Banks et Peter Dunne. Les chances sont bien minces que ceux-ci votent contre TICS.
Chris Keall




[1] Coalition de partis formant le gouvernement actuel, conservateur/néolibéral.
[2] Parti de l’opposition, pour la défense de l’environnement et la justice sociale.
[3] Capacité d’Interception des Télécommunications et Sécurité
[4]  Technologie de l’Information et de la Communication
[5] PDG de la nouvelle societe de Kim Dotcom, Mega.
[6] Réseau National Large Bande
[7] Premier Ministre néozélandais.

Tuesday, 20 August 2013

Translation of an article from the New Zealand Herald

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Lettre ouverte au Premier Ministre.

Traduit de l'anglais .La lettre originale, parue dans le New Zealand Herald du  20/8/2013 est ici:
http://www.nzherald.co.nz/opinion/news/article.cfm?c_id=466&objectid=11111371


Cher Mr Key[1],
Le 22 août 2007, dans votre discours au Club National de la Presse, voici ce que vous disiez sur sujet du projet de loi sur le financement électoral:  
"Je crois fermement qu’on a le régime  démocratique pour lequel on est prêt à se battre.
"En Nouvelle Zélande nous avons tendance à tenir pour acquise la liberté démocratique dont nous jouissons. Nous pensons de cette liberté que rien, jamais , ne peut la menacer. Après tout, notre Charte des Droits est là pour protéger notre droit d’expression. Pourquoi les choses tourneraient-elles mal ?
"Je ne suis pas de cet avis. De même que Thomas Jefferson je crois que la liberté vient au prix d’une vigilance sans répit. Nous ne pouvons et ne devons pas tenir notre liberté démocratique pour acquise.  
"Parce qu’en réalité, ce n’est pas notre Charte des Droits qui protège nos droits. Ce n’est pas non plus un avocat de la Couronne ou un officiel du Ministère de la Justice. En fait, cette protection ne dépend pas du tout du gouvernement.  
"C’est à nous, les citoyens de Nouvelle Zélande, qu’incombe la protection de nos droits. Parfois il nous faut prendre la défense de nos droits, et de ceux de nos voisins et amis, et également de ceux avec qui nous sommes en total désaccord, ou bien risquer de voir ces droits s’éroder.” 
'La Ruche', le parlement néozélandais , vous surveille.

Vous souvenez-vous avoir prononcé ces mots imbus de principes et de sagesse? Que s’est-il passé depuis ? 
D’abord, vous avez fait passer plusieurs lois qui dénient aux citoyens le droit de demander réparation à la Justice  lorsqu’ils estiment avoir été traités injustement par la loi. Par exemple l’amendement modifiant la loi sur la Santé Publique et les Handicaps, et la législation interdisant de faire appel aux jugements des tribunaux traitant des affaires pénales ou environnementales pour tout ce qui a trait à la remise sur pied de Christchurch, après les séismes.  

Deuxièmement, il existe un certain nombre de cas de nouvelles législations qui permettent à l’exécutif de changer des lois à coup de règlementations, sans avoir à passer par le processus parlementaire. Apparemment, il s’agit d’un moyen pratique de faire aller les choses plus vite et de permettre à la législation d’être facilement modifiée quand cela est jugé nécessaire ; mais un processus législatif qui contourne le Parlement contourne également le processus démocratique. Et que devient la philosophie de Thomas Jefferson dans tout cela? 
Troisièmement, la fréquence avec laquelle le Gouvernement a fait passer des lois sous urgence a augmenté de façon inquiétante. Encore une fois, on peut y voir une attitude pragmatique soucieuse de faire " avancer les choses ", mais l’urgence compromet les débats et dans bien des cas empêche  l’examen par des comités restreints, ce qui affaiblit la protection de la démocratie. 
Maintenant c’est le projet de loi sur la Capacité d’Interception des Télécommunications et Sécurité (connue sous le nom de « GCSB ») que vous cherchez à faire passer. Une loi qui permettrait au GCSB[2], une agence qui n’est responsable que devant le Premier Ministre et un  délégué qu’il aura nommé, et non devant le Judiciaire, de surveiller les méta-communications de tous les Néo-Zélandais, qu’il s’agisse de communications entre eux ou avec l’étranger. Un "mandat" autorisant la poursuite d’une plus ample surveillance pourrait être délivré, non pas par le judiciaire mais par le Premier Ministre ou son délégué, et visant non seulement des particuliers mais également une « catégorie » de personnes en Nouvelle Zélande.
Mais pourquoi s’inquiéterait-on? Nous savons tous que vous êtes un brave type, et que c’est uniquement par souci pour notre sécurité que  vous utiliseriez ces pouvoirs – si par exemple un employé mécontent et ayant des relations islamiques allait demander à son pote de  Al Qaeda  comment faire une bombe dans l’idée de la faire exploser dans le casino. Apres tout, si on n’a rien à se reprocher on n’a rien à craindre, non ?
Franchement, on devrait bien plus s’inquiéter du nombre de dorades qu’il nous est permis de pécher, n’est-ce pas ? [3]
Alors envisagez un instant les conséquences de tels pouvoirs, et comment il pourrait être abusés s’ils venaient à 
Les 'vrais mensonges' de notre premier ministre - Auckland 
tomber entre les mains de quelqu’un qui ne serait pas un brave type. Essayez d’envisager ce qui ce serait passé  si cette loi et notre technologie actuelle avaient existé en 1982[4].   
A cette époque, vous vous en souvenez sans doute, une bonne moitié de la population était vivement indignée de ce que les tournois de rugby avec les Springbok aient lieu, car cette équipe bénéficiait de l’appui du régime d’Apartheid qui était alors en place en Afrique du Sud. Le Premier Ministre de l’époque ayant décidé que ce tournoi devait avoir lieu,  il avait instruit la Police de se montrer ferme avec les manifestants, et pour la première fois en Nouvelle Zélande on assista à de violents affrontements entre les policiers casqués, protégés par leurs boucliers et armés de matraques, et une foule de civils,  dans le but de faire taire les opposants au tournoi. 
De nos jours, avec la technologie qui est à notre disposition, ces manifestations auraient été organisées électroniquement, par le biais de réseaux médiatiques, et s’appuyant sur cette loi que vous proposez la Police aurait évidemment demandé l’aide du GCSB afin de surveiller les communications d’une certaine « catégorie » d’individus comptant à peu près la moitié de la population. Il est fort à parier que Sir Robert [5] n’aurait pas refusé leur requête! 
Et donc moi et tous mes amis, ainsi qu’un autre million de personnes, nous  aurions pu être espionnés jusque chez nous, et avoir tous nos messages scrutés par des fonctionnaires anonymes  dont les actions ne sont redevables à quasiment personne.  
Plus tard il y eu les manifestations contre les bateaux à propulsion nucléaire, contre les essais nucléaires des Français dans le Pacifique, la Guerre du Vietnam, la campagne pour le désarmement nucléaire du début des années 60s….la liste est longue.   
Alors, pourquoi nous inquiéter? Parce que comme vous disiez dans votre discours, en août 2007: “un des piliers de la démocratie est que tous les citoyens sont libres de s’exprimer sur tous les sujets politiques.”  Et vous ajoutiez: “Ca n’est pas seulement un projet de loi mal-rédigé, mal-conçu, pas seulement un mauvais projet de loi, bien qu’assurément il le soit. C’est avant tout un projet de loi dangereux. Dangereux pour nous tous, dangereux pour la démocratie, et dangereux pour la Nouvelle Zélande.
"Nous devrions tirer fierté de notre démocratie et à juste titre. C’est une réussite néo-zélandaise qu’il nous faut célébrer. Bien des pays n’y sont jamais parvenu. Nombres d’entre eux se sont essayé à un régime démocratique, pour le laisser glisser entre leurs doigts. D’autres encore n’en ont jamais eu l’opportunité."
Je vous incite donc à vous souvenir de ces principes nobles et honorables que vous exprimiez  il y a tout juste quelques années, et de reléguer ce projet de loi  à la corbeille à papier, car c’est tout ce qu’il vaut. 
Graham Mandeno, consultant informatique résidant à Auckland.





[1] John Key,  Premier Ministre de la Nouvelle Zélande  (n.d.t)
[2] Government Communications Security Bureau (n.d.t)
[3] Référence faite à un autre projet de loi visant les quotas de pêche et dont le Premier Ministre a déclaré qu’il intéressait plus les Néo-Zélandais que ce projet de loi sur les communications. (n.d.t)
[4] Le tournoi de rugby des Springbok en Nouvelle Zélande et les évènements décrits plus bas se sont déroulés en 1981.(n.d.t)
[5] Robert Muldoon. Ancien Premier Ministre de Nouvelle Zélande, 1975-1984.(n.d.t)

Friday, 26 July 2013

Linguistics, mostly, and back to translation - August 2012 to July 2013.

I am back to translation after months of working in linguistics: 1)  as a research assistant in dialectology and language codification, then 2)  lecturing and tutoring linguistics at the University of Auckland for the first semester 2013, up to June.

Completed in June 2013:  Souvenirs de guerre d'un jeune français. 1939-1945War Diary of a Young Frenchman. 1939-1945. From French into English. To be published both online and in print.

Started in July 2013: Cornishmen and Convicts. Mining and European settlement of the Diahot, northern New Caledonia. / Cornouaillais et Forçats. Exploitation minière et colonisation européenne du Diahot, nord de la Nouvelle Calédonie. From English into French. A History Master's thesis on the 19C mines of New Caledonia. To be published in 2014.

Saturday, 18 August 2012

Translating into French the introduction of a novel.

At present (August 2012) I am working on the translation from English to French of the introduction to the novel The Wreck  (L'Epave) of the author and poet Déwé Gorodé who is originally from New Caledonia, in the South Pacific.

Saturday, 17 March 2012

Academic article on New Zealand cinema

March 2012: I was contacted by a New Zealand academic to translate a 6,000 words article into French for an academic journal. The article discusses the representation of professional cultures in New Zealand cinema. Working on this now.

Wednesday, 15 February 2012

localisation

For the past 2 months I have been working on the localisation of a software for the petroleum industry. This should take me to mid-March 2012.
Tool used: Multilizer.